Le financement d’un bar-tabac est un processus complexe qui nécessite une préparation rigoureuse, un apport personnel solide et une expertise spécifique pour garantir la rentabilité du projet. En tant que courtier en financement professionnel, j’ai récemment aidé mon client Enzo Michel à obtenir le financement nécessaire pour reprendre La Civette de Claret, un tabac situé à Toulon. Cet exemple illustre parfaitement les défis et les solutions pour réussir un tel projet. Retrouvez notre article ici !
Financer la reprise d’un bar-tabac : les spécificités
Reprendre un tabac n’est pas une démarche anodine. En France, les buralistes sont soumis à des réglementations strictes, et l’obtention d’un financement pour ce type de commerce peut être un défi. Les banques sont souvent prudentes face aux risques du secteur, notamment en raison de la baisse continue de la consommation de tabac et des politiques de santé publique. Cependant, avec un bon dossier, il est possible d’obtenir un financement adapté. Voici les éléments clés à prendre en compte.
1. L’apport personnel : un élément essentiel
L’apport personnel joue un rôle crucial dans l’obtention d’un financement pour la reprise d’un tabac. En général, les banques demandent un apport représentant entre 20 et 40 % du coût total du projet. Cet apport démontre votre engagement et réduit le risque pour la banque. Dans le cas de La Civette de Claret, l’apport de 46 000 € d’Enzo a permis de sécuriser le financement bancaire nécessaire à la reprise.
Un apport personnel solide est souvent complété par des aides telles que les prêts d’honneur, qui sont sans intérêt et sans garantie personnelle. Ces prêts permettent de renforcer la structure financière du projet et de maximiser les chances de succès.
2. L’expérience du repreneur : un atout majeur
Les banques examinent de près le profil du repreneur avant d’accorder un financement. Une expérience dans le secteur est un facteur décisif. Enzo Michel, ayant travaillé pendant plusieurs années dans le bar-tabac familial, a pu démontrer sa connaissance approfondie du métier et des défis spécifiques du secteur.
Pour convaincre les banques, il est recommandé de mettre en avant votre expérience dans la gestion de tabacs ou dans un secteur d’activité similaire. Si vous n’avez pas d’expérience directe, un plan de formation ou un accompagnement par des professionnels peut également rassurer les prêteurs.
3. Le business plan : démontrer la viabilité du projet
Le business plan est le pilier central de toute demande de financement. Il doit inclure une analyse détaillée du marché, une projection des revenus et des charges, ainsi qu’un plan d’action pour développer l’activité.
Dans le cas de La Civette de Claret, le business plan a montré un chiffre d’affaires prévisionnel de 130 000 € dès la première année, avec une marge brute de 84 %. La proximité de l’établissement avec des commerces et des écoles a été un facteur déterminant dans la projection de la clientèle. Enzo Michel a également prévu de développer une offre de snacking, un segment non encore exploité dans cette zone, pour diversifier ses sources de revenus.
4. Les sources de financement disponibles
Pour financer la reprise d’un bar-tabac, plusieurs options s’offrent à vous :
- Prêt professionnel : Il s’agit de la principale source de financement pour ce type de projet. Les banques accordent généralement des prêts sur une durée de 7 ans avec un taux d’intérêt variable.
- Prêts d’honneur et aides publiques : Les prêts d’honneur, tels que ceux d’Initiative Var, sont des leviers financiers intéressants. Ces prêts sont généralement sans intérêt et ne nécessitent pas de garanties, ce qui permet de compléter l’apport personnel.
- Aides spécifiques aux buralistes : Des aides spécifiques sont disponibles pour les buralistes, comme les subventions pour la modernisation des débits de tabac proposées par les Douanes françaises. Ces aides permettent de financer une partie des investissements liés à la transformation du commerce, comme l’achat de matériel ou les travaux de rénovation.
5. Les conditions de remboursement : négocier un différé
Lors de la négociation du prêt, il est souvent possible d’obtenir un différé de remboursement. Ce mécanisme permet de reporter le début des remboursements pendant quelques mois après la reprise de l’activité, offrant ainsi une marge de manœuvre pour stabiliser les finances. La reprise d’un tabac est un projet ambitieux qui nécessite une préparation minutieuse et un accompagnement expert. Le financement d’un tel projet repose sur un apport personnel solide, une expérience démontrée dans le secteur, et un business plan rigoureux. En tant que courtier en financement professionnel, notre mission est de structurer des solutions de financement adaptées aux besoins spécifiques des entrepreneurs, tout en maximisant leurs chances de succès.
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